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Concert pour nos membres amis

Comme à l’accoutumée, nos membres amis sont invités à un concert en remerciement de leur soutien, à L’Église paroissiale de St-Sigismond (Saint-Maurice).

Au programme, le Stabat Mater de Scarlatti, que nous avons chanté récemment à Nyon, accompagné par Martine Reymond au clavecin, Stéphane Simonazzi au violoncelle et Matthias Imboden à la contrebasse.

Informations pratiques

  • 12 juin 2015
  • horaire à préciser
  • Devenir membre ami afin de recevoir une invitation exclusive !

Requiem de Mozart – Romainmôtier

Après le concert de la Sainte Cécile 2014 à l’Abbaye de St-Maurice, nous chanterons à nouveau le Requiem de Mozart ainsi que la Missa Sancti Mauritii de Joseph Eybler, un disciple du grand maître.

Cette fois-ci, c’est l’Abbatiale de Romainmôtier qui résonnera au son de cette oeuvre que l’on ne présente évidemment plus.

Échos dans les médias

Informations pratiques

Assermentation des nouveaux gardes pontificaux

À l’occasion du 200e anniversaire de l’entrée du Valais dans la confédération suisse, notre canton est l’invité d’honneur de l’assermentation des gardes suisses au Vatican, le 6 mai prochain.

L’Ensemble Vocal de Saint-Maurice, le choeur Novantica de Sion et l’OberWalliser Vokalensemble feront le voyage jusqu’à Rome pour faire résonner les pierres de la ville de leurs plus belles voix.

Vous suivrez assurément l’événement dans les journaux habituels, et nous ne manquerons pas de donner ici un aperçu du voyage et de la cérémonie.

Revue de presse

Photo : Le serment au drapeau

Verdi en plein choeur

Un projet fou ! Présenter le Requiem de Verdi à la Belle Usine de Fully, dans une mise en scène inédite…

Immerger le public dans une émotion musicale, vivre la musique de l’intérieur, l’inviter à participer pleinement à l’action, telle est l’intention tout à fait originale de ce projet ! Le public est physiquement immergé dans la musique, les barrières spatiales et conventionnelles entre musiciens, chanteurs et public sont bannies, les chanteurs entourent des auditeurs dépouillés de leurs habitudes, l’orchestre lui-même est placé au centre du « plateau ».

Ainsi libérés des codes et contraintes d’une salle de concert ou d’une église, tout proche des musiciens et évoluant dans le lieu au gré des mouvements de l’oeuvre, le public ressent directement les émotions de la musique. Il la vit avec une intensité nouvelle, inédite. Ce n’est plus un concert, c’est une expérience !

Le choix de la pièce, le Requiem de Verdi (version petit orchestre, de Michael Belzner-Brandt), n’est pas anodin : c’est une oeuvre forte et magistrale, jamais jouée en Valais (ou alors il y a fort longtemps), extrêmement populaire, exprimant toute la gamme des émotions liées à la fin de la vie et à la mort, du tragique à l’espérance, de la douleur à la sérénité.

Solistes et musiciens

Carole Rey soprano
Johanna Rittiner-Sermier Alto
Gilles Bersier Ténor
Stephan Imboden Basse

Lionel Monnet Piano
Adriana Georgieva Contrebasse
Olivier Darbellay Cor
Fabrice Vernay Percussions
Romain Kuonen Percussions

Mise en scène et technique

François Marin Metteur en scène
Elissa Bier Scénographe
William Lambert Éclairagiste

Informations pratiques

Échos médiatiques

Soutiens

MusiquePro Valais Raiffeisen

Loterie Romande Groupe Mutuel

Le Clavier - Steingraeber EGS_Schriftzug

Casino Barrière Belle Usine

Logo Nouvelliste quadri sandoz

Animations liturgiques particulières 2014

L’EVSM anime également des messes non radiodiffusées pour des occasions particulières :

14e Rencontre des Saint-Maurice d’Europe

  • Dimanche 21 septembre 2014 à 10 h: messe à la basilique de Saint-Maurice

Les Rencontres des Saint-Maurice d’Europe rassemblent, une fois l’an, les nombreuses communes portant le nom de Saint-Maurice en France, en Allemagne, en Italie et en Suisse. Cette année, c’est au tour de notre commune d’accueillir ses jumelles, pour des moments d’échanges, de découvertes et de promotion de notre région, mais surtout d’amitié, de fraternité et de convivialité.

Fête de la Saint-Maurice, 1500 ans de l’abbaye

  • Lundi 22 septembre 2014 à 15 h: vêpres à la basilique de Saint-Maurice

Fête de la Saint-Maurice – 1500 ans

Messe de minuit en direct et en Eurovision de la basilique de Saint-Maurice

Dans le cadre du 1500e anniversaire de l’Abbaye de St-Maurice, l’Ensemble Vocal a participé à l’animation de la messe de minuit 2014, en Eurovision !

Découvrez cette magnifique cérémonie sur le site de la RTS, productrice de l’émission.

Joyeux Noël, L’abbaye sous les projecteurs

Requiem de Mozart

Missa Sancti Mauritii – Joseph Leopold Eybler et Requiem – Wolfgang Amadeus Mozart

2 février 1826, chapelle impériale de la Hofburg, Vienne. La Messe en l’honneur de saint Maurice de Joseph Leopold Eybler résonne pour la première fois, à l’occasion de l’anniversaire de l’empereur et de l’impératrice. La dédicace de la messe n’est pas étonnante : saint Maurice figure parmi les protecteurs d’un grand nombre de couronnes.

Deux siècles plus tard, pour célébrer les 1500 ans de l’Abbaye de Saint-Maurice, l’Ensemble vocal de Saint-Maurice vous fait découvrir cette messe, typique avatar de l’écriture musicale classique consacrée par Haydn et Mozart, les deux maîtres absolus du genre.

Mozart, Eybler l’a bien connu : il fut son élève. Et lorsque Mozart meurt, laissant le Requiem inachevé, c’est à Eybler le premier que la veuve demande d’achever le travail. Après quelques semaines de travail, découragé, il abandonnera. Süssmayr prendra le relais… et l’histoire retiendra son seul nom. Mais sur le manuscrit du Requiem, les musicologues parviennent à distinguer les trois écritures de Mozart, Eybler et Süssmayr. Donner le Requiem de Mozart à la suite de la Missa Sancti Mauritii d’Eybler, c’est donc une façon de reconnaître la part d’Eybler dans le chef-d’oeuvre de Mozart.

Ce concert est un des premiers concerts publics du tout nouvel Orchestre de chambre du Valais qui réunit des musiciens professionnels valaisans ou actifs en Valais.

Pascal Crittin, directeur artistique de l’EVSM

Dates

  • samedi 22 novembre 2014 à 20h30, Basilique de Saint-Maurice
  • dimanche 23 novembre 2014 à 15h30, Basilique de Saint-Maurice

Revue de presse

Rome – 28 mai au 1er juin 2014

Pour clore en beauté son 50e anniversaire, l’EVSM est descendu un peu plus au sud, là où mènent tous les chemins…

Nous avons eu la chance d’animer une messe de l’Ascension à la basilique Saint-Pierre de Rome, ainsi qu’une messe à l’église de Saint-Pierre-aux-Liens.

Cinq jours de visites, de bon temps et, bien sûr, de musique dans une Ville éternelle: voilà un merveilleux point d’orgue à nos festivités du cinquantième!

Souvenirs de Rome

 

      © Alexandre Défayes

 

    © Matthias Rambaud

Revue de presse

Paris – 1er et 2 mars 2014

A l’occasion du 1500e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Saint-Maurice, le Musée du Louvre accueille plusieurs pièces maîtresses du Trésor du monastère durant le printemps 2014. Un événement exceptionnel qui dit l’importance mondiale du Trésor.

Ces pièces sont en fait des objets à usage liturgique, offerts à la vénération des fidèles régulièrement et plus particulièrement tous les 22 septembre, jour de la fête patronale de saint Maurice et ses compagnons.
Mgr Joseph Roduit, père abbé de Saint-Maurice, a donc souhaité qu’il en soit de même à Paris et demandé qu’avant d’entrer au Louvre, ces pièces soient offertes à la vénération des fidèles parisiens (et étrangers) à Notre-Dame de Paris.

Ainsi, le week-end des 1er et 2 mars, l’Ensemble vocal de Saint-Maurice a accompagné la communauté des chanoines de l’abbaye pour chanter les offices et les messes en la prestigieuse cathédrale parisienne.

Paris vu par nos choristes

Émotions

Émotion de partager là-bas à Paris la dévotion de pèlerins devant des reliques – les vraies, celles du Trésor d’Agaune! – qui sont habituellement nos proches voisines à l’Abbaye.

Que d’émotions pour nous après l’événement exceptionnel que nous venons de vivre, chanter dans cette cathédrale en présence de nos martyrs d’Agaune, c’est un peu crier à la face du monde la foi de Maurice et de ses compagnons…. et tant d’autres martyrs actuels.

Émotions de chanter sous ces voûtes qui ont vu défiler des bâtisseurs, des rois, des papes, des musiciens, des milliers de pèlerins… et nous!

Émotions de prendre part au cortège de sortie de la célébration à travers les fidèles qui emplissaient la nef, de se rendre à la sacristie, de constituer une haie d’honneur pour les prêtres célébrants et de rendre grâce pour la célébration que nous avions vécue ensemble.

Michèle Olivier

Paris si proche… Paris si loin…

Paris si proche…
Une église remplie d’Histoire
Une nef aux colonnes alignées
Des stalles finement ciselées
Des vitraux de catéchisme
Un autel monolithique
Les reliques du trésor
L’Ensemble Vocal, Parchet, Pasquier

Paris si loin…
Une cathédrale orgueilleuse
Une infinie procession
Des stalles aux gravures inouïes
Des rosaces fabuleuses
Un autel de bronze où tout converge
Le trésor des reliques
Parchet, Pasquier sublimés

Matthieu Bender

Ville de lumière

Le soleil peine à se lever en ce week-end de début mars au-dessus de Notre-Dame de Paris. Qu’importe… A notre arrivée, la seule vision de cette bâtisse majestueuse et imprégnée d’histoire nous met déjà de la lumière dans les yeux. Nous allons chanter là-dedans, vraiment?

Avec un regard condescendant pour ces pauvres touristes condamnés à se mettre dans la file d’attente du portail principal, nous franchissons, comme des VIP, la petite grille latérale qui mène aux coulisses de l’édifice.
D’abord accueillis dans les mystérieux sous-sols un peu sombres – presque des souterrains – de notre paroisse d’un week-end, nous voilà bientôt en train de grimper vers la lumière, là où il y a tant à regarder, tout à regarder. Derrière ces colonnes, au creux de ces voûtes, au pied de ces orgues, comment ne pas voir, neuf siècles avant la foule de touristes, la foule d’artistes qui ont œuvré dans ces lieux ? Le crépitement des flashs photographiques a juste remplacé le cliquetis des outils…

Puis c’est notre tour de nous faire entendre dans cette immensité, de donner de la voix. C’est un sacré édifice à remplir, il faut un peu se faire la place, faire cheminer le son clair jusqu’en haut au berceau des voûtes, jusqu’au fond entre les visiteurs qui défilent. Bien guidés, bien accompagnés, nous nous efforçons de donner notre souffle à ce monument de lumière.

Car toutes les lumières de la Ville semblent se trouver aussi à Notre-Dame.

La lumière de l’art, d’abord, s’impose à travers ses trois rosaces qui tentent de se rassembler en bouquet à la croisée du transept, éclairant de leurs tendres couleurs ces robustes murs tant de fois centenaires.
Une religieuse lumière, ensuite, resplendit tout autour de nous, dans les petites choses comme dans les grandes : éclatante sur l’habit blanc du consciencieux thuriféraire ou du rigoureux cérémoniaire, frémissante dans la flamme discrète des bougies allumées en offrande.

La lumière des ors, également, du Trésor de la cathédrale et de celui de Saint-Maurice que nous accompagnons, brille de mille richesses, éblouit – n’aveugle-t-elle pas un peu aussi ?

Enfin, avouons-le, il plane ici ou là un peu de la lumière de l’orgueil, celle des feux de la rampe, pour les stars que nous devenons le temps et l’espace d’une ou deux processions solennelles dans la grande nef, devant tous les fidèles.

Mais la lumière la plus touchante se trouve peut-être là, juste à côté de nous derrière l’autel, dans le visage levé au ciel de la Pietà… Ou, juste à l’entrée du chœur, dans cette statue de la Vierge à l’Enfant adossée au pilier, où rayonne tout l’amour de Notre-Dame. On ne peut s’empêcher de la regarder, de s’en émerveiller, de la saluer. Il paraît que tous les secrets peuvent lui être confiés, toutes les faveurs lui être demandées…

Le week-end tire déjà à sa fin, et nous revoici devant la grille latérale, qui se referme. C’était tout de même quelque chose, d’entrer dans cette cathédrale par la petite porte de côté pour ensuite avoir la chance, le bonheur, l’honneur d’y aller droit au chœur, jusqu’à devenir un peu de ce chœur, pendant quelques instants. Nous emportons avec nous de lumineux souvenirs, et de la reconnaissance plein nos bagages.

Le soleil s’est levé en ce dimanche de début mars dans le ciel maintenant bleu de Notre-Dame. Son vrai Trésor est-il bien celui que l’on croit ?

« Et sinon, vous, qu’est-ce que vous avez fait d’un peu classe dans votre vie ? »
« Ben, une fois, j’ai chanté à Notre-Dame de Paris. Quand même. »

Faustina Défayes

Revue de presse

Informations supplémentaires

Rosarium – Carl Rütti

Rosarium, est une œuvre commandée par l’EVSM au compositeur suisse Carl Rütti sur un texte de Philippe Baud. Cette oeuvre met en musique de manière poignante et splendide les mystères du Rosaire. La vie de Jésus vu par les yeux de Marie. Quinze tableaux, répartis en trois parties : Rosae laetitae, Rosae doloris et Rosae gloriae.

Le regard du compositeur

Mettre en musique l’histoire du salut de Jésus à travers le regard de Marie est pour moi une démarche qui a tout son sens, car il est dit d’elle « qu’elle gardait toutes ces choses dans son cœur ». Or, pour moi, c’est le cœur qui est à l’origine de toute musique.

La forme ternaire du rosaire ressemble à la forme de la sonate classique : exposition, développement, reprise. En ce sens, j’expose dans la première partie (Rosae laetitiae) les thèmes qui sont ensuite développés dans la deuxième partie (Rosae doloris) et qui trouvent leur achèvement dans la troisième partie (Rosae gloriae).

Voici quelques exemples illustrant les relations entre les trois parties :

Dans la partie Annonciation, aux couleurs printanières, l’ange chante l’annonce à Marie dans le jardin sur une mélodie que Jésus reprend avec angoisse dans Agonie au jardin des oliviers et qui revient comme thème au début de L’Eglise du ciel.

Les thèmes du mystère Visitation avec le pas allant de Marie dans les montagnes, l’enfant exaltant de joie dans le sein de sa mère et le Magnificat sont déformés dans Flagellation. La mélodie du Magnificat devient le thème couronnant la fin des deux derniers mystères.

La Nativité proprement dite se déroule dans une simple étable. Ainsi, le troisième mystère est un noël tout simple, a cappella. A la fin, les anges mêlent des noms de roses au chant du Gloria, comme une vénération du mot rosaire. Ces motifs de roses sont repris sur un air moqueur dans Couronnement d’épines et reviennent comme une tempête de langues de feu dans Pentecôte. Le thème du noël réapparaît également dans Couronnement d’épines dans la bouche des soldats (chœur d’hommes) : d’un côté le corps admirable et adoré de l’enfant-Dieu, de l’autre le corps meurtri et bafoué de l’homme-Dieu.

Trois aspects me semblaient importants dans Purification : d’abord la lumière, ensuite l’annonce de Siméon qu’une épée transpercerait le cœur de Marie (ce qui se produira dans Portement de la croix) et enfin la phrase « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur ». Les éléments musicaux du mystère Purification sont repris presque littéralement dans le mystère Ascension.

Dans Retrouvailles, Marie et Joseph errent à la recherche de leur enfant et lorsqu’ils l’ont trouvé dans le temple, ils entendent cette réponse dure : « Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? » (« In his quae patris mei sunt mihi opportet esse. »). Les mélodies de ce mystère résonnent dans le chant de Marie sous la croix et au matin de Pâques qui est aussi un jour où se mêlent douleur, doute et espoir.

L’auditeur attentif reconnaîtra également dans le cours de l’œuvre les trois prières principales du rosaire : Ave Maria, Pater noster et Gloria Patri.

Carl Rütti

Le regard du parolier

Au Ier millénaire, l’accès aux cent cinquante psaumes de la Bible n’était guère aisé pour les chrétiens : la plupart d’entre eux ne savaient ni lire ni écrire et les livres valaient des fortunes. Ils prirent alors l’habitude d’exprimer leur dévotion en récitant cent cinquante Notre Père. Cette prière s’appelait le « Psautier du Christ ». Et pour ne pas perdre le compte, ils utilisaient un collier de cent cinquante grains, nommé « patenôtre ». Vers le XIe siècle, par analogie, parut le « Psautier de la Vierge ».

En un temps où les chevaliers courtois aimaient à offrir une couronne – « petit chapeau » ou chapelet – de roses à leur dame, les moines, en fidèles chevaliers servants, se mirent aussi à tresser leur couronne de prières pour l’offrir à la mère du Christ, saluée comme « Notre-Dame ». Cette récitation consistait à reprendre cent cinquante fois la salutation adressée par l’ange Gabriel à Marie, en méditant à chaque dizaine un temps fort de la vie de Marie auprès de Jésus.

En usage dès le XIIe siècle chez les moines cisterciens, cette dévotion s’est largement répandue dans le monde chrétien au XIIIe, sous l’influence des prédicateurs dominicains. Chaque rose a sa beauté particulière, son temps, son parfum et ses tons. Par son éclosion, elle est proprement révélation : elle livre un secret longtemps attendu et caché. Par ses épines, elle évoque la souffrance : telle goutte de sang devient signe de don. Par son éclat, elle célèbre la création : elle chante la mystérieuse beauté du monde.

Philippe Baud

Date

  • Dimanche 24 novembre 2013, 15h30, Basilique de Saint-Maurice

Revue de presse